7e édition des Highland Games à Oupeye - Rencontre avec des membres de l'asbl Oupeye En Fête.
Jean-François Delvaux: Les gens sont venus nombreux, en masse,
au bar ça ne désemplit pas ! Les jeux écossais ont un franc
succès, nous avons une dizaine d'équipes inscrites. Et d'année en
année les gens reviennent, donc je pense que c'est parce qu'ils sont
complètement satisfaits.
La fête à Oupeye, ça consiste en
quoi ? Il y a quelques attractions pour les enfants, la pêche
aux canards, le tir au fusil, la bonne vieille friterie...
Laurent Respen: C'est surtout une fête avec deux
activités phares. Le vendredi soir un tribute festival
avec des groupes de reprises de célébrités ; et le samedi
après-midi les Highland Games qui sont uniques en Wallonie et que
nous sommes les seuls à proposer dans la région. Ils permettent à
des gens de s'affronter dans des épreuves écossaises.
Jérôme Coksay: Depuis sept ans, chaque année le Team
Madness vient d'Anvers et assure l'organisation de ces épreuves.
Laurent Respen: C'est notre sous-traitant, pour
l'entiereté de l'animation, le comptage des points. Tout ce que nous
avons à faire est donner à boire aux personnes qui viennent voir et
aux participants ; et nous remettons les prix à l'issue de la
compétition.
Est-ce qu'il y a des variantes
liégeoises apportées à ces épreuves ?
Laurent Respen: Absolument pas. C'est typiquement les
épreuves pratiquées en Ecosse qui sont reproduites ici. Pas de
particularité liégeoise, sauf qu'évidemment tous les compétiteurs
sont gonflés à bloc avec de la Jupiler !
La fête à Oupeye, c'est aussi les
tambours le dimanche matin.
Laurent Respen: Réveil aux tambours, le dimanche à
partir de 7h du matin ; cette année-ci on commence un peu plus
tard parce que c'est difficile et on vieillit depuis la première
édition. On part d'ici avec les tambours de Haccourt pour quatre haltes dans le village, puis revenir au chapiteau, manger la
fricassée tous ensemble, et passer un bon moment, boire du peket.
Vous vieillissez !? Mais vous
n'avez que 30 ans, Laurent !
Laurent Respen: Mais on ne récupère plus
à 30 ans comme à 25 ! On est aussi de moins en moins nombreux
dans le comité. On était quinze au début, nous ne sommes plus que
sept, je profite pour lancer un appel à toutes les personnes
intéressées à rejoindre le comité pour nous aider à préparer
les prochaines activités.
Laurent Respen et Jérôme Coksay © Jean-Luc Paquot |
Laurent Respen: On a de moins en moins de membres parce
que ça demande beaucoup de travail. Clairement, être dans le comité
veut dire aussi parfois faire l'impasse sur la fête et travailler.
Beaucoup nous ont quitté pour cette raison-là, d'autres
aussi pour des raisons de déménagement, d'arrivée d'enfant, toutes
sortes d'excuses !
Jérôme Coksay: Ces personnes ne souhaitent plus
s'impliquer à 100% mais sont toujours disponibles pour venir nous
aider au bar. Finalement, on parvient à se débrouiller, parce que
la main d'oeuvre bénévole est présente sur la fête.
Il y a des cramignons dans les villages
avoisinants, pourquoi pas à Oupeye ?
Jérôme Coksay: Ici on a décidé de jouer sur la
tradition du tambour, donc on n'envisage pas de remplacer le réveil
aux tambours.
Il y en a qui font les deux, cramignons
et réveil aux tambours!
Laurent Respen: C'est clairement pas notre volonté. Le
cramignon existe depuis des centaines d'années dans les autres
villages. J'ai envie de dire un petit peu : « à chacun
son folklore ! ». Nous on a souhaité installer le
folklore écossais en mettant les Highland Games sur pied et on a
décidé de continuer sur cette voie-là et de ne pas se lancer dans
le cramignon.
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